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8117 chronologies trouvées pour le mot - William Ugeux -

Chronologies : 211 à 220 sur 8117

26 Août 1939

Belgique Belgique

Mobilisation générale.

26 Août 1939

France France

Les journaux liés aux partis communistes sont suspendus.

27 Août 1939

Allemagne Allemagne

Les interventions des ambassadeurs anglais et français accrédités à Berlin, sir Neville Henderson et Robert Coulondre, les lettres de Chamberlain et de Daladier à Hitler, et leurs pressantes invitations au gouvernement polonais pour l'engager à traiter, rien n'y fait : le sort en est jeté.

28 Août 1939

France France

Le gouvernement institue la censure sur la radio, la presse et le cinéma.

29 Août 1939

Allemagne Allemagne

Hitler adresse un ultimatum à la Pologne. Elle devra envoyer un plénipotentiaire dans la capitale allemande avant le 30 août afin de régler la question de Dantzig et du corridor sur la base d'un document en seize points élaboré par Hitler et Ribbentrop.

30 Août 1939

Pologne Pologne

En prévision d'une attaque imminente, toutes les unités de l'aviation polonaise quittent les aéroports où elles se trouvaient pour rejoindre les terrains opérationnels. Les destroyers de la marine polonaise reçoivent l'ordre d’appareiller vers la Grande-Bretagne. En restant dans leurs bases, ils auraient été inutilement sacrifiés.

31 Août 1939

Allemagne Allemagne

Hitler signe l'ordre d'attaquer la Pologne le lendemain à 4 h 45.

Un simulacre d'attaque polonaise sur la station de radio allemande de Gleiwitz, près de la frontière polonaise, est organisé par le SD de Heydrich, afin de fournir un prétexte à l'attaque de la Pologne.

31 Août 1939

Grande-Bretagne Grande-Bretagne

Mobilisation de la flotte britannique ; premières évacuations des civils de Londres.

31 Août 1939

Italie Italie

Afin de satisfaire au moins en apparence, Mussolini, propose une conférence sur la question polonaise.

1 Septembre 1939

Pologne Pologne

À 4 h 45 les forces allemandes envahissent le pays sans déclaration de guerre. Le nom de code de cette opération est : <i>Fall Weissi> (Plan White). Les Allemands assignent 52 divisions pour l'invasion (environ 1 500 000 hommes), incluant la 6e division blindée et toutes leurs unités motorisées. Des divisions quittèrent le pays pour défendre le front anglo-français, seulement 10 divisons sont considérées suffisantes et comme étant adapté pour n'importe quel genre d'action. Le général Brauchitsch, le commandant en chef de l'armée allemande, est au commandement de la campagne. Bock est à la tête du Groupe d'armée nord, se composant de la 4e armée (Küchler) et de la 3e armée (Kluge). Rundstedt est à la tête du Groupe d'armée sud, se composant de la 8e armée (Balskowitz), de la 10e armée (Reichenau) et de la 14e armée (List). L'appui aérien vient de deux flottilles aériennes, commandées par Kesselring et Lohr, lesquels ont 1600 avions. Le Groupe d'armée sud, venant de Silésie, doit fournir les principales attaques allemandes. La 8e armée sur la gauche doit se déplacer en direction de Poznan. La poussée principale doit être effectuée par la 10e armée laquelle doit se déplacer dans le centre de la Vistule entre Varsovie et Sandomierz, pendant que la 14e armée sur la droite se déplace en direction de Cracovie et le flanc des Carpates. La 4e armée de l'est de Prusse doit se déplacer au sud en direction de Varsovie et la ligne du fleuve Bug à l'est. La 3e armée doit franchir le Corridor polonais et rejoindre la 4e armée en se déplaçant au sud. Les Polonais ont 23 divisions d'infanterie régulière, 1 faible division blindée et une insuffisante réserve d'artillerie. Ils ont aussi des forces considérables de cavalerie. Les unités de réserve sont seulement appelées le 30 août et ne sont pas prêtes pour le combat. Dans les airs, presque tous les avions polonais sont obsolètes et se révèlent incapables d'atténuer l'impact de l'attaque allemande. Durant le jour, la Luftwaffe lance des attaques aériennes contre Varsovie, Lodz et Cracovie. Le commandant en chef polonais, le maréchal Rydz-Smigly, a déployé les parties fortes de son armée dans la moitié nord-ouest du pays, incluant de larges forces dans la région de Poznan et le Corridor polonais. Il espérait tenir les Allemands afin qu'ils n'obtiennent que de faibles progressions. Tout le long du front, la supériorité de la formation, des équipements et des forces des Allemands leur apporte rapidement l'avantage dans la première bataille. Beaucoup d'unités polonaises sont débordées avant que les renforts de la réserve de mobilisation soient arrivés. En mer, comme dans les airs, l'infériorité technique polonaise mène à d'écrasantes et hâtives défaites. Trois des quatre destroyers polonais réussissent à partir vers la Grande-Bretagne avant que les hostilités débutent et plus tard un sous-marin aussi s'échappera. Le premier jour, le vieux cuirassé, Schleswig-Holstein, pilonne la base navale polonaise à Westerplatte.

Le gouvernement polonais fait appel à une intervention britannique et française en vertu des Traités d'assistance mutuelle.