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8117 chronologies trouvées pour le mot - William Ugeux -

Chronologies : 1161 à 1170 sur 8117

10 Mai 1940

Grande-Bretagne Grande-Bretagne

Churchill rend visite au roi et devient officiellement premier ministre.

10 Mai 1940

Belgique Belgique France France Luxembourg Luxembourg Pays-Bas Pays-Bas

Les Allemands lancent l'opération " Gelb ", l'offensive à l'ouest. Le Groupe d'armées C de Leeb prend les frontières allemandes opposées à la ligne Maginot. Le Groupe d'armées A de Rundstedt lance une attaque principale à travers les Ardennes et le Groupe d'armées B de von Bock progresse à travers la Belgique et les Pays-Bas pour attirer les principales forces britanniques et françaises dans le nord.

Durant le jour, le Groupe d'armées A frappe, avec trois corps blindés à sa tête, se dirigeant vers Sedan (France), Monthermé (France) et Dinant (Belgique). L'avance est rapide et la moindre opposition, surtout de la cavalerie française, est rejetée.

Dans le nord, le Groupe d'armées B effectue un parachutage profond à l'intérieur des Pays-Bas qui fait beaucoup pour paralyser la résistance hollandaise, alors que les unités allemandes franchissent la Meuse près d'Arnhem et que le fort belge d'Eben Emael est mis hors d'état par les forces aéroportées allemandes qui posent ses planeurs littéralement sur celui-ci. Le fort est destiné à couvrir les passages à proximité du canal Albert, mais tout ceci n'est pas achevé.

La Luftwaffe offre un soutien puissant. À la fin de la journée, les progrès allemands sont presque comme dans les prévisions.

Le plan allié D prévoit le 1er Groupe d'armées françaises du général Billotte se composant des Forces expéditionnaires britanniques du général Lord Gort et de la 7e arme française du général Giraud pour progresser sur la ligne de la Dyle et de la Meuse au-dessus de Namur (Belgique) où ils sont rejoint par les forces belges et par les Néerlandais sur la gauche pour établir un lien.

Le général Gamelin est le commandant suprême des forces alliées et le général George le commandant des armées françaises du front nord-est.

Les Alliées réagissent rapidement aux attaques allemandes dès qu'ils entendront parler d'elles par les Belges.

Dans la soirée, une grande partie de la ligne de la Dyle a été occupée, mais les troupes constatent qu'il n'y a aucune fortification comparée avec les positions qu'ils ont préparées le long de la frontière franco-belge durant la période de la Fausse Guerre. Une partie des réservistes sont donc engagé pour renforcer la ligne

Certaines unités en avant de la 7e armée française établissent le contact avec les forces allemandes dans le sud des Pays-Bas et sont rapidement accueillis

11 Mai 1940

Antilles néerlandaises Antilles néerlandaises

Des troupes britanniques et françaises débarquent sur l'île néerlandaise d'Aruba et de Curaçao afin de protéger les installations pétrolières et aussi l'accès aux champs vénézuéliens.

11 Mai 1940

Belgique Belgique

Les Allemands approchent les positions britanniques et françaises qui sont maintenant fortement tenues. Eben Emael tombe aux mains des Allemands après avoir résisté en vain. Les forces de Rundstedt avancent tout près à la Meuse.

11 Mai 1940

Pays-Bas Pays-Bas

L'avance dans le pays est très rapide et en plus l'armée néerlandaise est mise hors d'état.

11 Mai 1940

États-Unis États-Unis

Le président Franklin D. Roosevelt exprime au Roi des Belges, Léoplold III, toute l'émotion et l'indignation des Etats-Unis devant l'invasion de son pays par les Allemands.

12 Mai 1940

France France

Grâce à leur principale poussée blindée, les Allemands entrent dans Sedan sans aucun combat. Les forces françaises dans la région se retirent sur la rive gauche de la Meuse où ils ont déployé un soutien important d'artillerie pour barrer le passage aux Allemands.

12 Mai 1940

Pays-Bas Pays-Bas

La 7e armée française avançant dans le pays engage le combat avec les forces avancées allemandes près de Tilburg et est rejetée.

13 Mai 1940

Pays-Bas Pays-Bas

Les restes de l'armée néerlandaise sont en complète débandade, et son commandement donne l'ordre de repli sur une ligne de défense appelée "Forteresse hollandaise", une petite bande de terrain comprise entre Amsterdam, Rottardam et Uttrech.

Dans la soirée, un communiqué du GQG français reconnaît honnêtement la situation catastrophique des Alliés:

"De Namur à Mézières, l'ennemi a réussi à établir deux petites têtes de pont sur la rive gauche de la Meuse, l'une à Houx, au nord de Dinant [7ème Division panzer, Erwin Rommel], l'autre à Monthermé [41ème Korps motorisé, Georg-Hans Reinhardt]

"Une troisième, bien plus importante, est en train de se réaliser dans le bois de la Marfée, près de Sedan [Heinz Guderian]."

13 Mai 1940

France France Belgique Belgique

Les divisions panzer allemand traversent la Meuse à deux endroits, à Sedan et Dinant. Les troupes françaises s'opposant à elles n'ont pas préparé leurs positions correctement et sont rapidement démoralisées et terrorisées par des attaques lourdes de bombardiers en piqué. À Sedan, Guderian est en avance encourageant ses troupes et à Dinant, le jeune commandant de la 7e division panzer, le général Rommel, est aussi le meilleur. Dans le nord, plus loin, les Allemands prennent Liège.

La 1ère Armée française du général Georges Blanchard et les divisions britanniques de Lord Gort s'installent sur la position KW-Namur et sur la Dyle. Les Britanniques entre Louvain et Wavre, les Français entre Wavre et Namur.

C'est dans ce secteur que débutera le lendemain matin la bataille de Gembloux, entre le 4ème Corps d'armée français du général Pierre Boris, d'une part, et le 16ème Korps motorisé du général Erich Hoepner (3ème et 4ème Divisions panzers), d'autre part.

La 1ère Armée française alligne, du nord au sud, le Corps de cavalerie Prioux et trois corps d'armées. Au total huit divisions.

- Corps de cavalerie Prioux (René Prioux), de Tirlemont à Huy. 2ème Division légère mécanisée (Bougrain), 3ème Division légère mécanisée (Langlois).
- 3ème Corps français (Fornel de La Laurencie), de Wavre à Chastre: 1ère Division d'infanterie marocaine (de Camas), 2ème Division d'infanterie nord-africaine (Dami).
- 4ème Corps français (Pierre Boris), de Chastre à Beuzet: 15ème Division d'infanterie marocaine (Juin), 1ère Division Marocaine (Mellier).
- 5ème Corps motorisé français (Darius Bloch), de Beuzet à Namur: 12ème Division d'infanterie marocaine (Janssen), 5ème Division d'infanterie nord-africaine (Vieillard).

Au 4ème Corps français incombe la mission principale: barrer à la 6ème Armée allemande l'accès à la vallée de la Sambre.

C'est la 1ère Division Marocaine, dans la région Gembloux-Ernage, en particulier le 7ème Régiment de Tirailleurs Marocains (RTM), qui va subir de plein fouet l'assaut des panzers de Hoepner.

Ce sera la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, et l'un des rares succès français de cette campagne de mai 1940.

Malheureusement, ce succès défensif est inutile, les Allemands débordant déjà le front de la 1ère Armée française sur ses flancs nord et sud.

La Luftwaffe opère des bombardements systématiques sur les arrières des positions alliées. Sont particulièrement visées les centres de commandement et les positions d'artillerie.